Ces derniers temps, on n’arrête pas de parler de faux vert. En fait, ce mot fait référence au fait que la finance verte constitue une véritable arnaque. À eux seuls, les placements verts présentent plus de 2000 milliards d’euros d’investissements en France. Mais on ne peut pas vérifier si tout cet argent contribue réellement à la lutte contre la dégradation de l’environnement.
Loin des promesses faites par les banques, la majorité des fonds super verts investissent dans les énergies fossiles, c’est-à-dire l’un des facteurs aggravants du réchauffement climatique. De leur côté, les épargnants se font aussi voler par des escrocs.
Le souci avec les fonds super verts
Normalement, les placements verts ou placements « énergies durables » sont censés financés prioritairement les énergies propres et renouvelables. Du coup, ils excluent de façon stricte toute entreprise du charbon, du pétrole et du gaz, car celle-ci est le premier responsable des émissions de gaz à effet de serre ainsi que du changement climatique.
Mais ce n’est pas ce qui se passe dans la réalité. Il a été confirmé que la moitié des fonds super verts investissent dans les énergies fossiles. Ce qui signifie que l’engagement n’est pas du tout tenu.
De grandes entreprises telles que RWE AG, Nextera Energy et Enel SPA produisent plus de la moitié de leur électricité à partir de charbon, de gaz ou de pétrole. Certains acteurs financiers promettent aussi de faire une épargne verte, mais en réalité, ils continuent de financer des entreprises polluantes.
Il y a beau exister des labels qui certifient le respect de la planète, mais ces normes n’empêchent pas aux entreprises de booster leur activité par l’utilisation de mauvaises énergies. Ce qui menace sévèrement l’avenir de la planète.
Se méfier des propositions mirobolantes
En ce qui concerne les particuliers, il faut rester vigilent au moment de choisir un placement vert. Les escrocs utilisent le terme « écoresponsable » pour convaincre les épargnants. Et ils n’hésitent pas à faire des propositions mirobolantes par mail ou par téléphone.
Certains d’entre eux osent même usurpent l’identité de grands groupes ou d’une entreprise de renom pour mettre leurs victimes en confiance. Ainsi, il vaut mieux ne pas négliger les différents signalements et s’adresser physiquement, si possible, à des spécialistes qui ont pignon sur rue.
Puisque le prix de l’arnaque tourne en moyenne autour de 70 000 euros, il est également important de bien vérifier la fiabilité des promesses publicitaires auprès du gendarme des marchés financiers.